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Il existe des lieux patrimoniaux aux mystérieuses et étranges vibrations qui ont su traverser le temps et qui regorgent de richesses historiques, qui font appel à l’édifications des efforts et volontés de conservation, tant par les pionniers qu’aux différents occupants successoraux. Il se veut ici faire briller, valoriser et présenter dans le plus grand respect, d’hier à aujourd’hui, nos aïeux, tout ce parcours, tous ces efforts, tout le travail derrière les Jardins et la conservation de ce joyau du patrimoine bâti exemplaire de Verchères.
Cette section en constante évolution, toujours à la recherche d’insertions de clichés du passé, d’informations rattachées, d’histoires des prédécesseurs, qu’au développement des jardins en passant par les nombreux travaux de restaurations, d’améliorations, d’introductions ou des changements important des lieux, vous pouvez parcourir et dérouler ce fil du temps en image.
Début 20ième siècle. La bâtisseur Philibert H. Pigeon exerçait le commerce de Banquier à même la résidence.
Elle fût l’une des premières succursales de la Banque Provinciale du Canada de +ou- 1896 à 1928. Aujourd’hui sous le nom de Banque Nationale du Canada.
Seul photo, en possession, de la famille Pigeon devant leur maison. Étant tous très près de la religion, une réunion commémorative de différents personnages religieux importants a eu lieu à la résidence vers 1925.
Dès lors, des hostas étaient cultivées en pot sur piédestal soulignant l’entrée versant rue Saint-Pascal de la résidence. Devant, Prêtres et religieux ont les pieds dans un tapis de muguet.
Photo aérienne du site vers 1930. On voit la maison et la salle paroissiale encore debout. Du côté sud de ce bâtiment nous voyons les peupliers tous jeunes à l’époque. Le lit de la rivière qui passe très près du jardin a été dévié en 1976 lors des nouvelles infrastructures d’égout et de station de pompage de la municipalité.
Une descendante maternelle de la famille Pigeon et amie de Rolland lui rendant visite au printemps 1996. Le Gazébo n’y était pas et le gros frêne, juste à leur gauche, n’y est plus puisqu’il menaçait la culture au sol par son ombre dense. La topographie du site contribue à créer le mouvement des jardins.
Printemps 2010. Le petit garage adjacent à la résidence est littéralement pris en otage. Rénovation, mise à niveau, isolation, finition pour créer l’espace Boutique-Accueil de nos visiteurs. Lors de la fin de la saison, la boutique est rangée pour faire place à de nombreux végétaux non rustiques ou tropicaux qui ont besoin d’une dormance à l’abris du gel.
Après plusieurs heures de travail, finition, détails et installations, nous sommes fiers d’accueillir nos visiteurs. Plafond de labris de bois blanchi, plâtre vénitien à l’ancienne au mur avec patine française, tuiles d’ardoise au plancher. Un décor romantique et chaleureux à l’image des lieux pour y vendre objets et produits choisi sous l’accent Maison-Jardin. Une sélection du moment de végétaux qui se retrouvent aux jardins sont également disponibles en saison.
Printemps 2010. Restauration majeur des plans d’eaux du niveau supérieur. Après avoir tout retiré les végétaux autour du projet pour les mettre en jachère durant les travaux et d’avoir pris soin de faire toute la préparation technique, est venu la grande étape d’excavation en commençant par le fond.
Dans un plan d’eau à filtration naturelle, et avec la vie aquatique, il y a beaucoup de matière organique. Chaque année nous vidons la partie de baignade et nettoyons au jet d’eau contour de pierre et plancher. Après le remplissage, le redémarrage de l’ensemble des jeux d’eau. L’eau coule des cascades et la magie reviens. En vous épargnant les détails des pirouettes des poissons.
C’est en réalisant que le pommier causait problèmes et compétitions à plusieurs plantes autour et au sol que la décision de le retirer est survenue. Plusieurs espèces dont le Hêtre pourpre ‘Tricolor’ prendront la relève et seront mis en évidences en plus de dépasser largement la valeur ornementale du pommier.
9 avril 2019, la dernière neige, 20cm de neige lourde suivi de verglas… Crack! Le majestueux genévrier pleureur qui trône depuis les débuts des jardins, cède et perd 2 des 3 troncs au niveau de la base. C’est sous la désolation qu’une chance est donné au dernier dépouiller. Quelle déstabilisante distorsion du paysage.
7 juillet 2020. On attaque un ouvrage colossal d’une section des jardins : le remplacement d’une haie de cèdre vulgaire devenue trop imposante, la réfection des marches de dormants de bois et le redressement de la grande pergola. On voit au fond les cèdres blancs dénudés prêts à être coupés. On protège la pelouse.
Les premières étapes de restauration de la grande pergola ont été réalisé. Le retrait des pièces endommagées, le redressement, la fixation de l’empattement et la stabilisation de la structure. Les arches, treillis, moulures, détails et la finition de la restauration viendront dans une seconde étape.
Juin 2021. Après près que 15 ans déjà, au tour de la Volière de se faire rafraîchir. On la déshabille de ses grillages, un bon ponçage et 2 bonnes couches d’huile protectrice. Peinture intérieure de la coupole et du plancher de bois amovible. Réparation et finition du terminal en fer forgé fait de peinture cuire en atelier. Ensuite, le remontage pour retrouver nos oiseaux aux jardins.
Authentique maison victorienne de 1890
Un jardin à caractère historique à couper le souffle
Un univers magique et une énergie féerique!
Stationnement gratuit et aires de pique-niques à proximité