La résidence Philibert Pigeon a été construite de 1890 à 1896. Il en a fallu 6 ans pour achever les travaux de cette construction typique de l’époque Victorienne au Québec.
D’architecture américaine, c’est une grande unifamiliale victorienne coloniale française.
De 1890 à 1896. Il en a fallu 6 ans pour achever les travaux de cette construction.
Poutres brutes de pruche et de madriers de cèdre rouge de l’ouest, de faux colombages de pin, revêtement de clin de bois en pin ou en cèdre.
D’architecture américaine, c’est une grande unifamiliale victorienne coloniale française comme on voit beaucoup en Louisiane. Avec son plan en ‘‘L’’ quasi-symétrique, elle compte 16 pièces au total sur deux niveaux avec un rare sous-sol de 7 pieds vu la pente descendante du versant sud en cause.
Construite sur fondation de pierre de moellons de 24’’, elle est tout de bois. La charpente composée de poutres brutes de pruche et de madriers de cèdre rouge de l’ouest, de faux colombages de pin, revêtement de clin de bois en pin ou en cèdre, moulures, boiseries, arabesques, dentelles, corniches et détails également en pin. Le balcon qu’en à lui est structuralement fait de pruche pour le plancher et les poteaux. Les rampes son composées de pin avec barrotins de peuplier américain. Les marches, contre marche et poteaux avec terminaux tournés sont de pin.
L’un des détails remarquables et celui des corbeaux architecturaux de coin reliant le haut des faux-colombages et les coins de la toiture.
Toutes d’origine et de principe mécanique ancestral, les fenêtres françaises à battants avec targettes de porcelaine et fer blanc sur penture à gonds se retrouvent du côté intérieur. Elles sont munies de châssis doubles d’hiver sur crochet qu’on retire pour faire place aux volets de persiennes durant la belle saison.
La toiture est de ferblanterie authentique artisanale en Galvalum, une tôle d’alliage de galvanisé et aluminium. Des panneaux double pincés aux joints alternes avec un tablier de 14’’ et 3 cheminées dont aujourd’hui seule celle de droite est fonctionnelle pour les émanations de la fournaise.
Sa palette de couleur s’est construite dans le temps. Toute blanche au toit noir à l’époque de la famille Pigeon. Ensuite, c’est Rolland Lanoix qui instaura des tons de rose et de gris. À notre tour, nous avons longuement fait des recherches sur les couleurs des résidences victorienne pour ajuster et ajouter un brun rose, 2 tons de sable et un bourgogne foncé pour soulever tous les détails, les portes et fenêtres, transformer les volets gris en un riche bleu vert profond. On compte aujourd’hui une palette harmonieuse de 8 couleurs.
‘’Une Maison rose est une maison dont la présence féminine est dominante’’ Tiré par hasard d’un article de la revue américaine Vitorian Home qui portait sur la signification des couleurs des maisons victoriennes. Puisqu’historiquement, la présence féminine était dominante à l’époque de la Famille Pigeon, ce rose a été indéniablement conservé.
L’intérieur est tout aussi riche en détails : chauffage huile/électrique et eau chaude aux radiateurs de fonte, plafond de tôle à motifs gaufrés blanc lustré, plafond et mur de lambris, large moulures, boiseries, appliqués et colonnes de plâtre blancs, porte à caissons massive avec serrures et clef ancienne avec poignées de porcelaine, plancher de bois franc et de pin à l’étage, de mosaïque de céramique, vasque et lavabo aux robinetteries anciennes, cuisine exposée à la française, luminaires, tapisseries, tapis, tissus, mobilier et décoration sont typiques de l’époque.
Authentique maison victorienne de 1890
Un jardin à caractère historique à couper le souffle
Un univers magique et une énergie féerique!
Stationnement gratuit, aires de pique-niques à proximité.